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Théâtre Vidy-Lausanne

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Dimanche

Mathilde Aubineau

Dimanche

Dans un spectacle sensible et impressionniste, Mathilde Aubineau convoque avec deux acteurs et une enfant les souvenirs des dimanches de son enfance, journée dont on ne sait pas ce dont elle sera faite avant de la vivre, vide ou à remplir, comme une scène.

Pour Mathilde Aubineau, le théâtre est une expérience qui confronte chacun de nous à une part enfouie de nous-mêmes, une part instinctive, intuitive, peut-être animale, peut-être archaïque de notre personnalité – elle dit:sauvage. Ce qu’il y a de sauvage en nous. Ce n’est pas un état violent ni même incontrôlé, c’est au contraire quelque chose d’ouvert, de sensible et de libre. Les images et les sons du théâtre sont autant de moyens, pour cette artiste passée par l’histoire de l’art et la pédagogie, d’ouvrir un temps sans déterminant, sans utilité immédiate, enfantin par certains aspects, inconscient par d’autres, ouvert aux remémorations et aux rêves.

Pour cette même raison, les dimanches sont des journées sauvages : des journées qui échappent, incertaines et dont on ne sait pas ce dont elles seront faites avant de les vivre. Le dimanche est un jour vide ou à remplir, comme une scène, dont elle a fait le sujet, le terreau de sa première création. Avec deux acteurs et une enfant, ils ont traversé des états, des formes de présences, ouverts aux remémorations et aux rêves. Le résultat est un spectacle sensible et impressionniste sur le désoeuvrement et l’attente, sur ces moments où, comme au théâtre, c’est lorsqu’on n’a rien de précis à faire que surgissent des états d’attention différents – notre part sauvage, peut-être, suspendue entre mémoire et présence.

Du 19 au 21 janvier 2018
Durée:
60 min
Salle René Gonzalez

Théâtre


Dans le cadre de: 

Dates et horaires

Vendredi, janvier 19, 2018 - 7:00pm ven 19.01 19h00
Samedi, janvier 20, 2018 - 6:00pm sam 20.01 18h00
Dimanche, janvier 21, 2018 - 4:00pm dim 21.01 16h00


Rencontre: sam. 20.01


Tarif S
ou Tarif M pour assister aux deux spectacles "Newcomers - sorti.e.s d'école" Acheter
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Dans le cadre de Newcomers - sorti.e.s d'école, un week-end consacré à deux spectacles créés dans le cadre du master Mise en scène de la Manufacture – Haute école des arts de la scène.

Billets, horaires et infos détaillées
Mathilde Aubineau

Metteuse en scène

Mathilde Aubineau

Mathilde Aubineau - metteure en scène Après un master d'Histoire de l'art à Nantes, Mathilde intègre en 2008 le Cycle spécialisé théâtre du Conservatoire de Nantes. Elle suit également les cours du cycle spécialisé danse contemporaine. En 2012, elle créé avec Solange Malenfant la compagnie Adieu Marion, au sein de laquelle elle travaille sur l'écriture de D.-G. Gabily. Parallèlement, elle enseigne le théâtre à des enfants au Conservatoire de Nantes. En 2014 elle intègre le master mise en scène de la Manufacture à Lausanne, où elle rencontre notamment Robert Cantarella, Philippe Quesne, le collectif Das Plateau, la Cie MOTUS. Durant sa formation, elle crée deux formes courtes, Monochrome 1 et Narcisse, et un court métrage, Abattoirs, dans lesquels elle cherche un rapport sensoriel au temps et à l'espace. En novembre 2015, elle assiste le metteur en scène G. Béguin lors d'un stage autour de Jon Fosse et Robert Walser avec les étudiants bachelor. Son spectacle de diplôme Dimanche, explore la sensation de désœuvrement et marque le début d'une recherche questionnant notre rapport au sauvage. Elle collabore actuellement avec la danseuse Cynthia Gonzalez à Berne, et la compagnie Pied de biche à Lausanne. En 2016, elle crée à Lausanne la compagnie Eaux-Fortes. Elle participera en Août 2017 au programme ExtraTime du Far° Festival à Nyon.

En savoir plus
Générique

Conception, mise en scène et son:
Mathilde Aubineau

Lumière:
Théo Serez

Avec:
Lilla Brahim Jérôme Denis Isumi Grichting

Production:
Compagnie Eaux-fortes
La Manufacture

Coproduction de la reprise:
Théâtre Vidy-Lausanne
(en cours)

Avec le soutien de:
Théâtre Les Halles, Sierre
Service des affaires culturelles du Canton de Vaud, département de la formation, de la jeunesse et de la culture
 

Presse et Pro
Consultez et téléchargez divers documents liés au spectacle : dossier de presse, photos HD, feuille de salle, revue de presse...

Dossier de presse

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Vidy+
 

Rencontre avec l'équipe artistique
Samedi 20.01
à l'issue de la représentation

+
Second spectacle Newcomers
Jean-Daniel Piguet
Passe
19.01. - 21.01.
+
  • English
Note d'intention

Au départ de ma recherche, il y a la nécessité de faire un théâtre qui sollicite les sens, les sensations et l’imaginaire du spectateur. Plus précisément, je guette cette part de nous qui reste indéfinissable, parce qu’elle échappe aux mots.

Au départ de ma recherche, il y a la nécessité de faire un théâtre qui sollicite les sens, les sensations et l’imaginaire du spectateur. Plus précisément, je guette cette part de nous qui reste indéfinissable, parce qu’elle échappe aux mots. L’endroit muet de l’humain, qui ressemble au silence de l’animal et qui parfois surgit, lors d’une rencontre hasardeuse avec un animal sauvage justement. J’envisage le plateau comme le lieu du sauvage, dans le sens de ce qui est autre, étrange, de ce qui répond à des codes qui nous échappent mais qui pourtant fait vibrer notre part « archaïque » ou sauvage.

C’est précisément cette question du sauvage qui de fil en aiguille m’a menée jusqu’à Dimanche. Que reste-t-il en nous de cet état ? Que se passe-t-il quand le sauvage surgit face à nous ?

Je commence alors à me plonger des les écrits sur les enfants sauvages, sur ce que ces êtres soudain sortis des bois ont inspiré, aux auteurs, aux cinéastes. Puis de l’enfant sauvage, j’ai glissé petit à petit vers l’autisme. C’est à ce moment que j’ai ouvert un tiroir très important, celui de Fernand Deligny. Fernand Deligny était un éducateur spécialisé qui a consacré sa vie aux enfants dits « arriérés » ou « incurables », des enfants autistes. Réfractaire au système asilaire, il est à l’origine de la création de lieux de prise en charge alternatifs, des lieux de vie. Ses réflexions, ses observations sur les enfants avec lesquels ils vivaient, et son écriture m’ont ouvert tout un champ d’exploration. Ses textes et son film Ce gamin-là ont été une source d’inspiration très riche dans la création de Dimanche.

Sur le titre: Parce que tout est parti de là aussi, du titre. Il est emprunté à l’un des chapitres du roman Physiologie d’un accouplement de Didier-Georges Gabily. On y voit une petite fille d’une dizaine d’année, livrée à sa solitude dans la grande maison de banlieue qu’elle habite avec ses parents. La description de cette solitude de l’enfant est une des références principales du spectacle.

«La petite fille essaie d’être le plus immobile qu’elle peut. C’est difficile de devenir une table, une chaise, se dit-elle. Ou même seulement un verre sur une table. C’est dimanche, se dit-elle. Et se répète : di-man-che. Plusieurs fois.»
D.-G. GABILY, PHYSIOLOGIE D’UN ACCOUPLEMENT 

À un moment, j’ai décidé de reprendre ce titre. C’était en juin. Et je me suis mise à rêver sur cette journée. Souvenir d’une journée qu’enfant je n’aimais pas. Je m’ennuyais. J’attendais qu’elle passe. Je ne l’aime toujours pas. Sentiment d’être piégée sous un temps lourd. Je me suis dit que si le sauvage doit faire irruption dans nos vies, ça ne peut être qu’un dimanche... Parce que c’est une journée sans repère, sans couture, sans règle. A partir de là, nous avons cherché quel pourrait être un corps du dimanche. Un corps désoeuvré, qui n’a plus aucun repère auquel se fier. 

Mathilde Aubineau

Théatre Vidy-Lausanne

Directeur Vincent Baudriller

Av. E-H. Jaques-Dalcroze 5

CH-1007 Lausanne

Billetterie +41 21 619 45 45

Administration +41 21 619 45 44

info [at] vidy [dot] ch

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